Le quotidien Noticias Voz e Imagen de Oaxaca et le site d’Aztlan, ont publié un article consacré à une importante découverte annoncée le 12 décembre dernier.
Le protagoniste est le médecin et collectionneur mexicain Manuel García Sánchez. Il y a trois ans, il avait acheté la statue en bois d’un évêque du XVIème siècle au marché des antiquités mexicaines de Plaza el Ángel, dans la Zona Rosa de México.
L’heureuse découverte a été possible à la suite de la détérioration de l’argile qui recouvrait la statue. Cela a permis à son propriétaire de retrouver les morceaux d’un papier, apparemment caché à l’intérieur de la statue et contenant des glyphes nahuatl.
Le document a été remis tout de suite à l’Instituto Nacional de Antropología e Historia pour être enregistré, restauré et étudié. Lors de la présentation publique du codex, l’archéologue José Ignacio Sánchez Alanis a commenté la découverte : il s’agit, en effet, du premier codex retrouvé à l’intérieur d’une statue en bois et argile. Même si les spécialistes étaient déjà au courant de l’existence de codex cachés à l’intérieur de Christs faits de vannerie, la modalité utilisée dans ce cas est tout à fait inédite.
Selon les premières estimations, ce document remonterait au XVIéme siècle, a une origine clairement nahuatl et son contenu ferait allusion au système de tributs, développé par la Triple Alliance de Tenochtitlan, Texcoco et Tlacopan.
L’archéologue a aussi avancé des hypothèses. Il suppose que les indigènes cachèrent le codex à l’intérieur de la statue parce que le document et la statue étaient considérés sacrés, ou encore qu’ils voyaient une relation entre la statue, le codex et la terre, une propriété des dieux – anciens et modernes – et non pas des hommes.
Quoi qu’il en soit, les problèmes liés à l’interprétation du codex et ses origines restent nombreux. La statue de l’évêque étant complètement "décontextualisée", il est à présent impossible de connaître le village et la paroisse d’où elle provient.
Quelles sont les informations à notre disposition sur ce codex ? Son état de conservation est très mauvais puisque plusieurs parties ont disparu. Sur la base des premières études, il semblerait remonter à une période comprise entre 1550 et 1560, et avoir été fabriqué à partir de papier amate. La peinture végétale utilisée est noire. Des lignes sont également visibles, délimitant plusieurs éléments picturaux comme par exemple des chiffres ou des dessins en forme de serpent.
La superficie où ces glyphes sont représentés mesure 38x32 cm.
Le protagoniste est le médecin et collectionneur mexicain Manuel García Sánchez. Il y a trois ans, il avait acheté la statue en bois d’un évêque du XVIème siècle au marché des antiquités mexicaines de Plaza el Ángel, dans la Zona Rosa de México.
L’heureuse découverte a été possible à la suite de la détérioration de l’argile qui recouvrait la statue. Cela a permis à son propriétaire de retrouver les morceaux d’un papier, apparemment caché à l’intérieur de la statue et contenant des glyphes nahuatl.
Le document a été remis tout de suite à l’Instituto Nacional de Antropología e Historia pour être enregistré, restauré et étudié. Lors de la présentation publique du codex, l’archéologue José Ignacio Sánchez Alanis a commenté la découverte : il s’agit, en effet, du premier codex retrouvé à l’intérieur d’une statue en bois et argile. Même si les spécialistes étaient déjà au courant de l’existence de codex cachés à l’intérieur de Christs faits de vannerie, la modalité utilisée dans ce cas est tout à fait inédite.
Selon les premières estimations, ce document remonterait au XVIéme siècle, a une origine clairement nahuatl et son contenu ferait allusion au système de tributs, développé par la Triple Alliance de Tenochtitlan, Texcoco et Tlacopan.
L’archéologue a aussi avancé des hypothèses. Il suppose que les indigènes cachèrent le codex à l’intérieur de la statue parce que le document et la statue étaient considérés sacrés, ou encore qu’ils voyaient une relation entre la statue, le codex et la terre, une propriété des dieux – anciens et modernes – et non pas des hommes.
Quoi qu’il en soit, les problèmes liés à l’interprétation du codex et ses origines restent nombreux. La statue de l’évêque étant complètement "décontextualisée", il est à présent impossible de connaître le village et la paroisse d’où elle provient.
Quelles sont les informations à notre disposition sur ce codex ? Son état de conservation est très mauvais puisque plusieurs parties ont disparu. Sur la base des premières études, il semblerait remonter à une période comprise entre 1550 et 1560, et avoir été fabriqué à partir de papier amate. La peinture végétale utilisée est noire. Des lignes sont également visibles, délimitant plusieurs éléments picturaux comme par exemple des chiffres ou des dessins en forme de serpent.
La superficie où ces glyphes sont représentés mesure 38x32 cm.
Manuel García Sánchez
Photo: Site d'Aztlan et EFE
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