Voici une exposition qui promet!
Et oui...encore une!
Le site de l'INAH a publié aujourd’hui un article entièrement consacré à l’exposition qui se tient dans l’ancien musée de la Zone archéologique de Teotihuacan, depuis le début du mois de décembre et jusqu’au 30 avril 2009. Son titre est une évidente allusion au thème central traité, c’est-à-dire l’étude de 70 pièces inédites provenant du « Barrio Zapoteca » de la Cité des Dieux.Cette exposition, voulue à l’occasion des 100 ans de fouilles archéologiques à Teotihuacan, permettra aux gens de comprendre l’importance du rôle joué par le quartier zapotèque dans la vie sociale, politique, économique et culturelle de la Métropole.
Elle se divise en six salles, ce qui permet aux visiteurs de suivre un parcours historique et archéologique qui aura le but d’expliquer l’importance du commerce présent entre Teotihuacan et Monte Albán, dans l’état de Oaxaca. La compréhension sera aussi facilitée par la présence, à côté des pièces archéologiques, des photos qui illustrent les travaux de fouilles menées par les archéologues de l’INAH, depuis 1960. On pourra notamment apprendre quelles étaient les activités de la vie quotidiennes auxquelles se consacraient les habitants de ce quartier, ainsi que les traditions liées aux rites funéraires.
En ce qui concerne les pièces exposées, on pourra admirer des objets en céramique et en pierre, des vaisselles, des ornements en pierre verte, ainsi que des reproductions de tombes avec inscriptions et enterrement et des urnes funéraires décorées avec images de divinités. L’archéologue Ortéga explique que, fort probablement, les habitants du « Barrio zapoteca » étaient des ambassadeurs du pouvoir zapotèque, qui habitaient à Teotihuacan afin d’entretenir des relations diplomatiques avec les souverains de la cité. On calcule que le quartier accueillait environ mille deux cents personnes, qui habitaient dans 14 structures.
Les spécialistes ont aussi avancé des hypothèses sur les professions des gens qui résidaient dans le quartier : ils pouvaient, par exemple, être des maçons spécialisés dans la préparation de stuc. Cela en raison de deux considérations : Monte Albán a été la première ville où on retrouve ce matériel et, en outre, le quartier se situe dans la partie ouest du site, près des réserves de calcaire.
La deuxième hypothèse, en revanche, propose comme profession la préparation des tissus avec la technique de la cochenille. Les archéologues ont en effet retrouvé sur place une énorme quantité de récipients où les tissus étaient immergés pour être ensuite teints.
Quoi qu’il en soit, la série d’expositions proposée par l’INAH en l’occasion du centenaire des investigations à Teotihuacan ne s’arrête pas ici. En 2009, effectivement, il y aura une grande expo qui réunira les pièces découvertes dans les campagnes de fouilles 1980-1982, ainsi que certaines pièces découvertes récemment à Atetelco et La Ventilla.
Je rappelle également aux passionnés qui habitent, comme moi, en Europe, qu’en 2009 nous pourrons admirer l’expo consacrée à Teotihuacan au Musée du Quai Branly de Paris, actuellement à Monterrey, Nuevo León.
Le site de l'INAH a publié aujourd’hui un article entièrement consacré à l’exposition qui se tient dans l’ancien musée de la Zone archéologique de Teotihuacan, depuis le début du mois de décembre et jusqu’au 30 avril 2009. Son titre est une évidente allusion au thème central traité, c’est-à-dire l’étude de 70 pièces inédites provenant du « Barrio Zapoteca » de la Cité des Dieux.Cette exposition, voulue à l’occasion des 100 ans de fouilles archéologiques à Teotihuacan, permettra aux gens de comprendre l’importance du rôle joué par le quartier zapotèque dans la vie sociale, politique, économique et culturelle de la Métropole.
Elle se divise en six salles, ce qui permet aux visiteurs de suivre un parcours historique et archéologique qui aura le but d’expliquer l’importance du commerce présent entre Teotihuacan et Monte Albán, dans l’état de Oaxaca. La compréhension sera aussi facilitée par la présence, à côté des pièces archéologiques, des photos qui illustrent les travaux de fouilles menées par les archéologues de l’INAH, depuis 1960. On pourra notamment apprendre quelles étaient les activités de la vie quotidiennes auxquelles se consacraient les habitants de ce quartier, ainsi que les traditions liées aux rites funéraires.
En ce qui concerne les pièces exposées, on pourra admirer des objets en céramique et en pierre, des vaisselles, des ornements en pierre verte, ainsi que des reproductions de tombes avec inscriptions et enterrement et des urnes funéraires décorées avec images de divinités. L’archéologue Ortéga explique que, fort probablement, les habitants du « Barrio zapoteca » étaient des ambassadeurs du pouvoir zapotèque, qui habitaient à Teotihuacan afin d’entretenir des relations diplomatiques avec les souverains de la cité. On calcule que le quartier accueillait environ mille deux cents personnes, qui habitaient dans 14 structures.
Les spécialistes ont aussi avancé des hypothèses sur les professions des gens qui résidaient dans le quartier : ils pouvaient, par exemple, être des maçons spécialisés dans la préparation de stuc. Cela en raison de deux considérations : Monte Albán a été la première ville où on retrouve ce matériel et, en outre, le quartier se situe dans la partie ouest du site, près des réserves de calcaire.
La deuxième hypothèse, en revanche, propose comme profession la préparation des tissus avec la technique de la cochenille. Les archéologues ont en effet retrouvé sur place une énorme quantité de récipients où les tissus étaient immergés pour être ensuite teints.
Quoi qu’il en soit, la série d’expositions proposée par l’INAH en l’occasion du centenaire des investigations à Teotihuacan ne s’arrête pas ici. En 2009, effectivement, il y aura une grande expo qui réunira les pièces découvertes dans les campagnes de fouilles 1980-1982, ainsi que certaines pièces découvertes récemment à Atetelco et La Ventilla.
Je rappelle également aux passionnés qui habitent, comme moi, en Europe, qu’en 2009 nous pourrons admirer l’expo consacrée à Teotihuacan au Musée du Quai Branly de Paris, actuellement à Monterrey, Nuevo León.
Photo : INAH
Références bibliographiques :
GAZZOLA, Julie.
sd. Les ateliers de lapidaire du quartier La Ventilla dans la ville antique de Teotihuacan, Mexique. Résumé disponible le 12 décembre 2008 sur
MANZANILLA, Linda, Leonardo LÓPEZ LUJÁN et William L. FASH
2006.
« Como definir un palacio en Teotihuacan ». In Arquitectura y urbanismo. Pasado y presente de los espacios en Teotihuacan. INAH, Mexico, p. 185-209.
Teotihuacan, guía visual.
2008. Arqueología Mexicana, edición especial, número 28, Editorial Raices-INAH, Mexico.
GAZZOLA, Julie.
sd. Les ateliers de lapidaire du quartier La Ventilla dans la ville antique de Teotihuacan, Mexique. Résumé disponible le 12 décembre 2008 sur
MANZANILLA, Linda, Leonardo LÓPEZ LUJÁN et William L. FASH
2006.
« Como definir un palacio en Teotihuacan ». In Arquitectura y urbanismo. Pasado y presente de los espacios en Teotihuacan. INAH, Mexico, p. 185-209.
Teotihuacan, guía visual.
2008. Arqueología Mexicana, edición especial, número 28, Editorial Raices-INAH, Mexico.
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