Voici le titre du livre publié par le FCE, et rédigé par l’historienne Andrea Martínez Baracs. Il y est question de l’organisation politique de Tlaxcala depuis l’époque du pouvoir indigène préhispanique jusqu’à l’époque de l’Indépendance.
La chercheuse du Centre de Recherches et Etudes Supérieures en Anthropologie Sociale analyse l’histoire du gouvernement de Tlaxcala, afin d’en souligner la structure et le fonctionnement complexe, formé par quatre organismes différents.
Depuis la Conquête et jusqu’à l’Indépendance, la province de Tlaxcala fut gouvernée par la noblesse indigène. Les descendants de la génération conquise par l’armée de Hernan Cortés ont su adapter l’ancienne organisation politique aux nouvelles exigences du gouvernement étranger. Ils ont donc gardé une certaine autonomie par rapport à l’état de la Nouvelle Espagne.
L’auteur, dans une interview du quotidien La Jornada, explique que cela a été possible grâce à l’union de trois forces différentes : le gouvernement indigène, formé par les membres des anciennes familles nobles tlaxcaltèques, le pouvoir des Franciscains qui n’ont pas permis l’ingérence des Espagnols dans les affaires de la province, et, finalement, l’importance de la figure du chroniqueur métis Diego Muñoz Camargo, fils d’un conquistador et d’une fille indigène.
C’est la présence de ces trois éléments – argumente Martínez Baracs – qui a permis la réorganisation de Tlaxcala après la conquête espagnole. Il ne faut surtout pas oublier que la fidèle alliance de Tlaxcala avec l’armée de Hernan Cortés est sans doute à la base du développement d’une idéologie de négociation, qui a donné des bons résultats en ce qui concerne la distribution des privilèges et l’indépendance que Tlaxcala a su sauvegarder.
L’aspect le moins étudié, et donc très intéressant à analyser selon l’auteur, est l’action politique des gouvernements indigènes par rapport à la communauté, les autres groupes présents dans la zone et les autorités centrales.
Le livre a été présenté ce mardi dans la librairie Rosario Castellanos, du Centro Cultural Bella Época.
Pour ceux qui sont intéressés à approfondir ce sujet, ainsi que les connaissances sur la région de Tlaxcala, voici une petite bibliographie :
La chercheuse du Centre de Recherches et Etudes Supérieures en Anthropologie Sociale analyse l’histoire du gouvernement de Tlaxcala, afin d’en souligner la structure et le fonctionnement complexe, formé par quatre organismes différents.
Depuis la Conquête et jusqu’à l’Indépendance, la province de Tlaxcala fut gouvernée par la noblesse indigène. Les descendants de la génération conquise par l’armée de Hernan Cortés ont su adapter l’ancienne organisation politique aux nouvelles exigences du gouvernement étranger. Ils ont donc gardé une certaine autonomie par rapport à l’état de la Nouvelle Espagne.
L’auteur, dans une interview du quotidien La Jornada, explique que cela a été possible grâce à l’union de trois forces différentes : le gouvernement indigène, formé par les membres des anciennes familles nobles tlaxcaltèques, le pouvoir des Franciscains qui n’ont pas permis l’ingérence des Espagnols dans les affaires de la province, et, finalement, l’importance de la figure du chroniqueur métis Diego Muñoz Camargo, fils d’un conquistador et d’une fille indigène.
C’est la présence de ces trois éléments – argumente Martínez Baracs – qui a permis la réorganisation de Tlaxcala après la conquête espagnole. Il ne faut surtout pas oublier que la fidèle alliance de Tlaxcala avec l’armée de Hernan Cortés est sans doute à la base du développement d’une idéologie de négociation, qui a donné des bons résultats en ce qui concerne la distribution des privilèges et l’indépendance que Tlaxcala a su sauvegarder.
L’aspect le moins étudié, et donc très intéressant à analyser selon l’auteur, est l’action politique des gouvernements indigènes par rapport à la communauté, les autres groupes présents dans la zone et les autorités centrales.
Le livre a été présenté ce mardi dans la librairie Rosario Castellanos, du Centro Cultural Bella Época.
Pour ceux qui sont intéressés à approfondir ce sujet, ainsi que les connaissances sur la région de Tlaxcala, voici une petite bibliographie :
ABASCAL Rafael, Patricio DAVILA , Peter SCHMIDT , et D. DE MEDINA . 1976. La arqueología des sur-oeste de Tlaxcala, Proyecto Puebla-Tlaxcala – Fundación Alemana para la Investigación Científica, México.
MIRABELL L., Angel GARCÍA COOK et Beatriz Leonor MERINO CARRIÓN (éds). 1997. Antología de Tlaxcala, Instituto Nacional de Antropología e Historia, México.
GARCÍA COOK Angel. 1981. "The Historical Importance of Tlaxcala in the Cultural Development of the Central Highlands". In Handbook of Middle American Indians, Suplemento I, Dale Stewart Thomas-Wauchope Robert (éds.), University of Texas Press, Austin, pp. 244 – 276.
GARCÍA COOK Angel et Beatriz Leonor MERINO CARRIÓN. 1988. "Integración y consolidación de los señorios en Tlaxcala; siglos IX al XVI". In Arqueología, Instituto Nacional de Antropología e Historia, 2, México, pp. 155-169.
GIBSON Charles et Wolfgang TRAUTMANN . 1952. Tlaxcala in the sixteenth century, disponible le 12 décembre en version intégrale sur JSTOR.
MUÑOZ CAMARGO Diego. 1986. Historia de Tlaxcala, Historia 16, Madrid.
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