Après vous avoir montré ici le plan de l'exposition, en voici un compte-rendu complet. Ce qui frappe d'abord le visiteur, c'est la scénographie qui est impeccable et met bien en valeur les 300 pièces de l'exposition. Espérons que ce soit la même que vous verrez à Paris dans un an. D'ailleurs les objets proposés sont très variés : sculptures, peintures, matériels lithiques, céramiques dans toutes ses déclinaisons de décoration (pastillage, peinture, incisions, moulage...).
On peut voir aussi la reconstitution et l'explication de l'Offrande 5 de la Pyramide de la Lune. Sur les murs quelques photos récapitulent les fouilles de cette structure et on peut y voir Saburo Sugiyama, Grégory Pereira et Leonardo López Luján !
J'ai particulièrement été intéressé par un élément architectural ayant la forme de deux serpents à plumes. L'ensemble est conservé au Museo Diego Rivera Anahuacalli, situé à Coyoacan. Or Diego Rivera avait la désagréable habitude de mélanger faux et authentiques objets précolombiens.
Deux salles utilisent des écrans plasmas pour expliquer les différentes phases d'occupation et les techniques de peinture teotihuacaine. La salle sur les contacts de Teotihuacan avec d'autres cultures mésoaméricaines éloignées dans l'espace et le temps montre toute l'influence exercée par cette cité.
J'ai retenu aussi cette reconstitution de la Chaussée des Morts avec des projections des pyramides de la Lune et du Soleil. Un narrateur raconte le mythe de la création des deux astres qui, selon certaines traditions, aurait eu lieu à Teotihuacan.
Si l'aspect visuel de l'exposition a été particulièrement soigné, on ne peut pas en dire autant des informations sur les pièces: la plupart sont limitées voir absentes. A quoi sert de faire une salle complète sur les différentes phases d'occupation de Teotihuacan si on ne peut même pas savoir les dates des pièces présentées? Parfois cela frise le ridicule quand on voit que les petites pancartes répètent la même information mais ne correspondent pas aux pièces présentées.
Souhaitons que le commissaire de l'exposition, Felipe Solis, améliore considérablement ces erreurs pour la tournée européenne.
Dernier point faible de cette exposition : son catalogue ! 200 pesos pour quelques photos et quelques commentaires... On ne peut pas dire que ce soit un catalogue digne de ce nom. Je ne doute pas que le Musée du Quai Branly proposera quelque chose de plus abouti !
Prochainement la troisième partie de cette rétrospective avec des photos, c'est promis...
On peut voir aussi la reconstitution et l'explication de l'Offrande 5 de la Pyramide de la Lune. Sur les murs quelques photos récapitulent les fouilles de cette structure et on peut y voir Saburo Sugiyama, Grégory Pereira et Leonardo López Luján !
J'ai particulièrement été intéressé par un élément architectural ayant la forme de deux serpents à plumes. L'ensemble est conservé au Museo Diego Rivera Anahuacalli, situé à Coyoacan. Or Diego Rivera avait la désagréable habitude de mélanger faux et authentiques objets précolombiens.
Deux salles utilisent des écrans plasmas pour expliquer les différentes phases d'occupation et les techniques de peinture teotihuacaine. La salle sur les contacts de Teotihuacan avec d'autres cultures mésoaméricaines éloignées dans l'espace et le temps montre toute l'influence exercée par cette cité.
J'ai retenu aussi cette reconstitution de la Chaussée des Morts avec des projections des pyramides de la Lune et du Soleil. Un narrateur raconte le mythe de la création des deux astres qui, selon certaines traditions, aurait eu lieu à Teotihuacan.
Si l'aspect visuel de l'exposition a été particulièrement soigné, on ne peut pas en dire autant des informations sur les pièces: la plupart sont limitées voir absentes. A quoi sert de faire une salle complète sur les différentes phases d'occupation de Teotihuacan si on ne peut même pas savoir les dates des pièces présentées? Parfois cela frise le ridicule quand on voit que les petites pancartes répètent la même information mais ne correspondent pas aux pièces présentées.
Souhaitons que le commissaire de l'exposition, Felipe Solis, améliore considérablement ces erreurs pour la tournée européenne.
Dernier point faible de cette exposition : son catalogue ! 200 pesos pour quelques photos et quelques commentaires... On ne peut pas dire que ce soit un catalogue digne de ce nom. Je ne doute pas que le Musée du Quai Branly proposera quelque chose de plus abouti !
Prochainement la troisième partie de cette rétrospective avec des photos, c'est promis...
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