Accéder au contenu principal

Nouvelle publication de Guilhem Olivier et de Leonardo Lopez Lujan

Le quotidien en ligne de la Jornada annonce la publication par l'UNAM et l'INAH très proche d'un volume très intéressant intitulé El sacrificio humano en la tradición religiosa mesoamericana. Ses deux auteurs, ou plutôt co-éditeurs, sont l'historien Guilhem Olivier de l'Instituto de Investigaciones Historicas et l'archéologue Leonardo Lopez Lujan de l'INAH.

Ils ont de compiler les contributions de 27 chercheurs mexicains, européens et américains lors d'un séminaire homonyme qui a eu lieu en 2007 au Musée du Templo Mayor. Parmi eux, on retrouve Eduardo Matos Mactezuma, Sara Ladrón de Guevara, Saburo Sugiyama, Javier Urcid, Stephen Houston, Michel Graulich, Vera Tiesler, David Carrasco, Marie-Areti Hers, Salvador Guilliem, Grégory Pereira, Ximena Chávez, Yólotl González Torres, Juan Alberto Román, Carlos Javier González, Carmen Pijoan, Danièle Dehouve et évidemment les deux co-éditeurs de l'ouvrage. L'idée était de proposer une étude pluridisciplinaire d'un phénomène religieux qui transcendent le temps et l'espace puisqu'il peut être observé un peu partout en Mésoamérique à toutes les époques.

Néanmoins, il semblerait que les Mexicas se taillent par la part du lion dans cette analyse, proposant notamment de nouvelles données médico-légales et archéologiques pour améliorer notre connaissance sur le sujet.

En tout cas, avant même de paraître, ce livre est déjà sur ma liste de futurs achats. Et vous ?

OLIVIER, Guilhem et Leonardo LOPEZ LUJAN (éds)
2010. El sacrificio humano en la tradición religiosa mesoamericana. UNAM-INAH, Mexico.

Commentaires

ChtiMarseillais a dit…
J'attends la parution de cet ouvrage avec impatience depuis que Guilhem Olivier l'a évoqué dans cet article alléchant : http://www.letraslibres.com/pdf.php?id=12628 (note 2 de la première page de l'article).
Unknown a dit…
Nous avions parlé de cet article il y a deux mois environ... Le dossier spécial de cette revue était alors le sacrifice humain. Il y avait également un article très bien rédigé par Danièle Dehouve, directrice de recherche à l'EPHE.

Nous avons contacté Guilhem Olivier qui nous a gentiment proposé de nous faire parvenir un exemplaire de presse pour en faire un compte-rendu que nous publierons dans une revue spécialisée et évidemment sur ce bloc-notes.

Posts les plus consultés de ce blog

Huey tlamatini Miguel León-Portilla

In cuicapicqui Ninonpehua, nihuelncuica ompa ye huitz Tollanitic,  nihuelicuica, otozcuepo, motoma xochitl Huel xiccaqui ye mocuic: cuicaichtequini ¿quen ticcuiz, noyol? Timotolinia yuhquin tlacuilolli huel titlani, huel xontlapalaqui at ahihuetzian timotolinia (León-Portilla, 2012, 148-159) On n'espérait pas entendre cette annonce dans les journaux télévisés mexicains, sur les réseaux sociaux, les pages de centres de recherches. Voilà plusieurs mois que Miguel León-Portilla était hospitalisé pour des soucis bronchopulmonaires et semblait se récupérer lentement, comme l'indiquait son épouse Ascención Hernández en mai dernier au quotidien Milenio . Finalement, le chercheur mexicain probablement le plus récompensé jusqu'à présent n'a pas résisté plus longtemps. Lire son CV sur le site de l'Instituto de Investigaciones Históricas vous permettra de vous faire une idée de son importance pour les sciences mexicaines. Réduir...

Inauguration de l'exposition Insignias de los dioses. La madera en el Templo Mayor de Tenochtitlan

En 1958, un maçon visita l'ancien Musée national de la ville de Mexico pour faire don d'un masque préhispanique en bois qu'il avait trouvé lors d'un chantier dans le quartier de La Merced. Cependant, en retirant l'argile qui le recouvrait, le masque se brisa en deux et se désintégra complètement en raison de la perte d'humidité. Cette anecdote a été mentionnée par le directeur du Projet Templo Mayor (PTM), Leonardo López Luján, lors de l'inauguration de l'exposition "Insignias de los dioses. La madera en el Templo Mayor". Inauguration de l'exposition Insignias de los Dioses. Photo : Luis Gerardo Peña Torres, INAH. L'exposition temporaire a lieu au Musée du Templo Mayor à Mexico. Elle présente 145 pièces archéologiques qui illustrent les avancées de la conservation en ce qui concerne le bois d'origine archéologique. En 2008, la restauratrice Alejandra Alonso Olvera a introduit une technique japonaise consistant à remplacer progressiv...
Au cœur de la zone archéologique de Tulum, dans l'État de Quintana Roo, une équipe de chercheurs de l'Institut national d'anthropologie et d'histoire (INAH) a fait une découverte extraordinaire. Alors qu'ils travaillaient dans le cadre du Programme de Mejoramiento de Zona Arqueológicas (Promeza) sur des sondages préalables à un nouveau sentier pour les visiteurs, une entrée de grotte cachée derrière un rocher a été mise au jour.  Enterrements 6 et 9. Photo : Proyecto de investigación Promeza, Tulum / Jerónimo Aviles Olguin. La découverte de cette grotte, située à l'intérieur de la zone fortifiée de Tulum, a été le point de départ d'une exploration qui a révélé des éléments remarquables. Lors des travaux de dégagement pour aménager un nouveau sentier entre les bâtiments 21 et 25, l'équipe a identifié une entrée scellée par un énorme rocher. En retirant ce dernier, ils ont révélé l'entrée d'une cavité jusqu'alors inconnue. À l'intérieu...