Accéder au contenu principal

Conférence d'Eduardo Matos Moctezuma au MNA

Ce jeudi 23 juillet, Linda Manzanilla (par le biais d'Alejandro Sarabia), Julie Gazzola, Eduardo Matos Moctezuma et Kim Goldsmith, archéologues ayant participé à différents projets de fouilles à Teotihuacan, ont proposé une série de conférence de vulagarisation destiné au visiteur de l'exposition Teotihuacan qui a lieu actuellement au MNA. Les 4 scientifiques ont ainsi pu résumer les avancées faites au cours du temps sur ce qui a été une des plus grandes villes du monde à son époque.

Et c'est Eduardo Matos Moctezuma qui a naturellement attiré tous les regards et les micros de journalistes. En cliquant sur le lien de cet article, vous accèderez directement à un compte-rendu (en espagnol) de sa conférence. Il a notamment repris sa théorie de l'axis mundi qu'il avait développée pour expliquer l'importance du Templo Mayor de Tenochtitlan dans la cosmologie aztèque.


Eduardo Matos Moctezuma. Photo : Francisco Olvera pour la Jornada du 19 février 2009.

Cela m'amène à rappeler à notre lectorat la sortie toute récente du livre Teotihuacan, publié par le Fondo de Cultura Economico, Serie Ciudades. Je tiens d'ailleurs à remercier publiquement M. Matos Moctezuma pour sa gentille dédicace. Je vous proposerai sans doute un compte-rendu allégé de ce livre en espérant une version plus complète dans une revue spécialisée.



On notera également sa prise de position nuancée quant au spectacle controversé Resplandor Teotihuacano. S'il ne rejette pas l'idée d'un spectacle, Matos Moctezuma estime que la technologie moderne peut permettre de le mettre en place sans agresser les monuments. Car "ce qui doit prévaloir, c'est l'intégrité des monuments".

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Huey tlamatini Miguel León-Portilla

In cuicapicqui Ninonpehua, nihuelncuica ompa ye huitz Tollanitic,  nihuelicuica, otozcuepo, motoma xochitl Huel xiccaqui ye mocuic: cuicaichtequini ¿quen ticcuiz, noyol? Timotolinia yuhquin tlacuilolli huel titlani, huel xontlapalaqui at ahihuetzian timotolinia (León-Portilla, 2012, 148-159) On n'espérait pas entendre cette annonce dans les journaux télévisés mexicains, sur les réseaux sociaux, les pages de centres de recherches. Voilà plusieurs mois que Miguel León-Portilla était hospitalisé pour des soucis bronchopulmonaires et semblait se récupérer lentement, comme l'indiquait son épouse Ascención Hernández en mai dernier au quotidien Milenio . Finalement, le chercheur mexicain probablement le plus récompensé jusqu'à présent n'a pas résisté plus longtemps. Lire son CV sur le site de l'Instituto de Investigaciones Históricas vous permettra de vous faire une idée de son importance pour les sciences mexicaines. Réduir
Au cœur de la zone archéologique de Tulum, dans l'État de Quintana Roo, une équipe de chercheurs de l'Institut national d'anthropologie et d'histoire (INAH) a fait une découverte extraordinaire. Alors qu'ils travaillaient dans le cadre du Programme de Mejoramiento de Zona Arqueológicas (Promeza) sur des sondages préalables à un nouveau sentier pour les visiteurs, une entrée de grotte cachée derrière un rocher a été mise au jour.  Enterrements 6 et 9. Photo : Proyecto de investigación Promeza, Tulum / Jerónimo Aviles Olguin. La découverte de cette grotte, située à l'intérieur de la zone fortifiée de Tulum, a été le point de départ d'une exploration qui a révélé des éléments remarquables. Lors des travaux de dégagement pour aménager un nouveau sentier entre les bâtiments 21 et 25, l'équipe a identifié une entrée scellée par un énorme rocher. En retirant ce dernier, ils ont révélé l'entrée d'une cavité jusqu'alors inconnue. À l'intérieu

Le Codex de Florence disponible en haute résolution

La Bibliothèque Numérique Mondiale est une alternative intéressante à la diffusion du patrimoine littéraire universel. C'est dans ce cadre que la Bibliotèque laurentienne a autorisé la numérisation de cet ouvrage si important pour les chercheurs sur le Mexique ancien. Il est désormais possible de consulter électroniquement le texte bilingue nahuatl-castillan et les illustrations qui accompagnaient chaque livre. Bonne lecture ! Références : Bernardino de Sahagún (2012). Codex de Florence . [En ligne] Disponible sur : http://www.wdl.org/fr/item/10096/#q=Codex+de+Florence&view_type=list&search_page=1&qla=fr. [Dernier accès 02/09/2013].