Le site de l'INAH informe que les lampes et les rails qui avaient été installés à la fin de l'année dernière ont toutes été retirées. Il y a quelques mois, les trous qui avaient été percés pour installer certaines lampes avaient été rebouchés. La note rappelle que les trous avaient pourtant été faits dans un mélange de ciment et de pierres posé lors de la fouille-restauration de Leopold Batres en 1905.
Alejandro Sarabia González, directeur de la Zone Archéologique de Teotihuacan, explique que "trois mille lampes, plusieurs kilomètres de câble, des groupes électrogènes, des escaliers mobiles et des plateformes de ciment ont ainsi été retirés" de la pyramide du Soleil, puis de la pyramide de la Lune et enfin de la Chaussée des Morts.
C'est donc une excellente nouvelle pour celles et ceux qui ont lutté pour l'intégrité du site. Teotihuacan ne sera donc pas comme Uxmal, Chichen Itza ou d'autres sites qui sont utilisés plus à des fins mercantilistes que pédagogiques et scientifiques. C'est un camouflet personnel pour le directeur de l'INAH, mais surtout pour le gouverneur de l'Etat de Mexico, Enrique Peña Nieto qui avait fait d'Esplandor Teotihuacano son fer de lance pour le tourisme dans son état.
Ce projet avait créé une vive inquiétude, notamment auprès des représentants mexicains de l'UNESCO, et de la chambre des députés fédéraux. Une vague de protestation, tant au sein de l'INAH comme dans la communauté américaniste, s'était développée.
Alejandro Sarabia González, directeur de la Zone Archéologique de Teotihuacan, explique que "trois mille lampes, plusieurs kilomètres de câble, des groupes électrogènes, des escaliers mobiles et des plateformes de ciment ont ainsi été retirés" de la pyramide du Soleil, puis de la pyramide de la Lune et enfin de la Chaussée des Morts.
C'est donc une excellente nouvelle pour celles et ceux qui ont lutté pour l'intégrité du site. Teotihuacan ne sera donc pas comme Uxmal, Chichen Itza ou d'autres sites qui sont utilisés plus à des fins mercantilistes que pédagogiques et scientifiques. C'est un camouflet personnel pour le directeur de l'INAH, mais surtout pour le gouverneur de l'Etat de Mexico, Enrique Peña Nieto qui avait fait d'Esplandor Teotihuacano son fer de lance pour le tourisme dans son état.
Banderole de protestation, Chichen Itza, Yuc.
Photo prise par B. LOBJOIS le 11 juillet 2009.
Photo prise par B. LOBJOIS le 11 juillet 2009.
Ce projet avait créé une vive inquiétude, notamment auprès des représentants mexicains de l'UNESCO, et de la chambre des députés fédéraux. Une vague de protestation, tant au sein de l'INAH comme dans la communauté américaniste, s'était développée.
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